Peut-on forcer les mots qui viennent à manquer ?
Jules Bianchi s’en est allé à 25 ans. Son portait n’a jamais quitté ces colonnes depuis son accident. Nous espérions.
Mais la force de l’esprit n’est pas toujours suffisante. Jules nous a fait rêver, imaginer son nom sur une voiture rouge, penser qu’il serait celui que nous attendons depuis longtemps. Sa simplicité, son charisme et son talent reflétaient une image idéale… Depuis neuf mois nous savions que cela n’arriverait pas et qu’un autre chemin se dessinait pour lui. Nous espérions.
Repose en paix Champion. Merci d’avoir porté nos rêves. Nos pensées en cette triste journée d’été sont aussi auprès de ta famille qui a tout affronté avec force et dignité.
Olivier Rogar