Que ce soit l’endroit, l’ambiance, la qualité des voitures et du spectacle, tout est prétexte à coups de coeur au GP de Monaco Historique. L’édition 2024 ne fait pas exception à la règle.
Au fil du temps qui passe, de la capacité des uns et des autres à échanger, à partager, on peut aussi y apprécier le spectacle dans sa dimension humaine.
Tous ou presque sont ici pour passer un bon moment. Et l’engouement pour une démarche dans laquelle il n’y a rien d’autre à gagner, est palpable.
Olivier Rogar
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Résultats des courses
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A Monaco, les stars ce sont les voitures
Florilège de celles qui nous ont plu, qu’elles soient connues ou non, leur esthétique, leur histoire, leur restauration ont attiré notre regard.
Bugatti 35 B
La Bugatti Grand Prix fête ses 100 ans cette année. Le Grand Prix de Lyon 1924 l’a vu débuter. Elle s’est immédiatement illustrée par de multiples victoires, dont celle au 1er GP de Monaco en 1929, pilotée par William Grover « Williams ». La voiture de course des années 20 parfaite. Au point d’en être le symbole. Celle-ci est donc sortie en 1929 et serait restée la propriété de l’usine jusqu’en 1938.
Maserati 4CM
Une Maserati 4 cylindres qui a dû inspirer les midjets américains des années 50.
Maserati 250F
Restons « classic » avec la Maserati 250 F. Emblématique des années 50. Même à l’arrêt elle donne une impression de vitesse. L’absence désormais rare d’un arceau de sécurité lui rend l’équilibre de ses lignes.
Ferrari 246 « Dino »
La Ferrari est la dernière F1 à moteur avant à avoir remporté un Grand Prix. C’était à Monza en 1960 et elle était pilotée par Phil Hill. Certes les anglais avaient boycotté la course, donnant à Ferrari et à une voiture à moteur avant leur seule victoire de la saison. On peut déjà deviner l’esquisse du requin qui vaudra à la 156 qui lui succédera son surnom « Shark nose »
Maserati 300S
Un constat s’impose en regardant ces photos, l’esthétique des Maserati est particulièrement pure. Alliance de la puissance et de la fonctionnalité. Sans artifice. 30 exemplaires produits entre 1955 et 1957. Et voilà que point le débat contradictoire Maserati v/s Ferrari…
Lotus 49
Celle de « qui-vous-savez », mais avec la McLaren M7 et l’Eagle de Dan Gurney, l’une des plus belles F1 3.0L des années 60. De quoi imaginer les exploits de Graham Hill, notamment à Monaco.
Wolf WR1
On se souvient de la Wolf WR1 de Jody Scheckter. Walter Wolf avait créé son écurie en 1976 en rachetant le matériel de Lord Hesketh. Puis Harvey Postlethwaite avait conçu la WR1 pour 1977. Elégante, compacte, bien finie, elle a remporté la première course à laquelle elle a participé, en Argentine. Deux autres victoires à Monaco et au Canada permirent au pilote Sud-Africain de finir le championnat en 2e position derrière Niki Lauda et sa Ferrari. Cet exploit fait penser à celui de Brawn GP en 2009, écurie issue du rachat de Honda F1 qui remporta aussi la victoire lors de sa première course.
Le modèle présenté à Monaco est en réalité la WR4, dernière construite de la série. Elle a couru début 1978 puis a servi de voiture de réserve avant d’être vendue à Teddy Yip. Ce dernier l’attribua à Keke Rosberg la même année.
A Monaco elle est engagée par son pilote américain, Wayne Taylor qui l’a totalement restaurée, jusqu’au dernier rivet.
Les embouteillages de Monaco
Ah les embouteillages de Monaco et les trois drapeaux rouges de cette série F !… Soulignera-t-on les différences de niveaux entre les pilotes ? La confusion engendrée par ces multiples départs ? La rétrogradation de la Tyrrell – 3e aux essais – en dernière position du deuxième départ engendra stress et bousculades. En course les concurrents se scindaient en cinq groupes avec des gouffres entre chacun d’entre eux. Faute de se contraindre à rouler en procession, les tentations de se dépasser sont grandes et souvent sévèrement sanctionnées. Le « spectacle » devient risqué, au moins pour les voitures…
Un peu de casse
De la différence entre course et démonstration. Les incidents de course peuvent se produire et sont généralement partagés par deux protagonistes. Les incidents de démonstration sont plutôt le fait des pilotes, de leurs éventuelles maladresses. L’exigeant circuit de Monaco fait qu’ici on a les deux, aux essais ou en course. On se félicite de l’absence de dommages corporels, due à la qualité de la piste, à la compétence des commissaires et à des vitesses raisonnables. Quoique. Si l’on pense au tunnel ou à la montée vers le Casino…
Cependant voir ces autos abimées est toujours une souffrance. Notamment la Wolf dont nous avons parlé plus haut. Une restauration de très haut niveau. Un départ. Un drapeau rouge. Un deuxième départ. Une voiture rate son envol. Celle-ci l’évite et percute aussitôt une autre F1 mal partie. Deuxième restauration en vue. Quant à l’état de la coque…
Certains personnages
On n’est pas au festival de Cannes mais les personnalités sont nombreuses. Pas nécessairement connues. Un de leur charme.
Monaco en détails
Un degré de finition et de présentation rarement atteint à l’époque.
Et pour finir un petit quizz !
Nos lecteurs savent tout. Alors pourraient-ils nous expliquer la décoration du casque de Mr Adrian Newey ?