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Wikipedia : Grand Prix Automobile de Hongrie
Résumé vidéo de la course avec f1.com
https://www.formula1.com/en/video/2019/8/RACE_HIGHLIGHTS__2019_Hungarian_Grand_Prix.html
DERRIÈRE HAMILTON ET VERSTAPPEN, LE VIDE !
Près de 18 secondes d’écart à l’arrivée du GP de Hongrie entre le vainqueur Lewis Hamilton et son dauphin Max Verstappen : l’écart était exagéré par rapport à la course que l’on venait de vivre. Mais il n’était rien si on le compare au retard accusé par le troisième homme du podium, Sebastian Vettel. Dont la Ferrari avait terminé avec plus d’une minute de retard alors qu’elle ne s’était arrêtée qu’une seule fois à son stand, là où les deux autres s’étaient offert le luxe de deux changements de pneus. L’écart creusé par les deux dominateurs du jour s’établissait à un gouffre sur les Ferrari ! Alors que dire pour ceux que l’on nomme cruellement « les autres », et qui ne sont même plus des faire-valoir… Hamilton et Verstappen se sont empoignés avec un brio splendide. Pourtant leur duel au soleil, aussi tendu et incertain fut-il, n’a pas suffi à pimenter une course apparue trop fade après l’invraisemblable mais rafraichissant verdict d’Hockenheim.
Johnny RIVES
DUEL À LA GOMME ?
On ne résiste pas au plaisir de ce jeu de mots, puisque le sort entre Hamilton et Verstappen a fini par se jouer sur un choix de pneus. Cela étant ce fut un duel de toute beauté, au cours duquel Hamilton fut contraint de chercher des limites comme jamais pour venir à bout de Verstappen. Et qui finalement tourna en sa faveur à la suite d’une stratégie (un deuxième changement de pneus) à propos de laquelle lui-même s’interrogeait, lorsqu’elle intervint. « Vous êtes surs que c’est le bon moyen ? » Les deux rivaux étaient partis en médiums (pneus jaunes), pour en venir aux durs (pneus blancs) lors de leurs changements (25e tour pour Max, 31e pour Lewis). Dès lors, l’Anglais se déchaîna au point de tenter un dépassement qui l’amena hors limites et permit à son rival de garder l’avantage.
Après quoi, il avoua son impuissance. « Que puis-je faire ? » Cogitant, il marqua le coup, concédant une poignée de secondes. Avant de se reprendre et de recoller à la Red Bull. On cogitait aussi dans le stand Mercedes. Son avance sur les Ferrari était si grande qu’en s’arrêtant pour un second changement de pneus il ne risquait pas de perdre sa 2e place. En revanche, n’y trouverait-il pas des ressources pour revenir sur Verstappen ? Et le battre ? Donc pourquoi ne pas tenter cette seule chance ? Hamilton fut arrêté au 48e des 70 tours et repartit avec une bonne vingtaine de secondes de retard sur Verstappen. Mais chaussé en pneus mediums (jaunes) quand Max roulait depuis 23 tours avec ses pneus durs (blancs). Le doute ne dura pas : la remontée d’Hamilton fut vertigineuse.
Dix-huit tours lui suffirent avec ses Pirelli performants pour rattraper son rival et ses pneus usés. Lequel, toute illusion perdue, ne lui opposa qu’une résistance symbolique ! Hamilton le déborda par l’extérieur et s’envola vers une victoire à laquelle son équipe avait puissamment collaboré. Ne restait dès lors plus à Red Bull qu’à stopper son champion pour le chausser en pneus tendres (rouges) pour l’aider à décrocher le point du meilleur tour. Ce qu’il fit…
FERRARI EN APPEL
Pour n’importe quelle autre équipe, les 3e et 4e places de Vettel et Leclerc obtenues sur le Hungaroring auraient été des succès. Pour Ferrari il s’agit d’un échec, tant était grand l’écart de performances des Rouges par rapport aux Mercedes et à la Red Bull de Verstappen. Un écart que souligne les meilleurs tours en course : celui de Vettel (qui avait chaussé des gommes tendres pour la fin de course) fut de 1’19’’786, ce qui le situe derrière le meilleur tour de Bottas (1’19’’331) réalisé avec des pneus mediums. Dès lors, tout est dit.
Dès les qualifications, le manque de performances des Ferrari était apparu avec évidence : alors qu’elles réalisaient des performances encourageantes dans le premier tiers du circuit, elles reperdaient tout (et au-delà) dans les deux autres, plus sinueux et où leur avantage de puissance restait vain. Après les quatre semaines de trêve, tout ce beau monde de retrouvera à Francorchamps puis à Monza, deux circuits où les lignes droites ne manquent pas. Et où les Ferrari devront impérativement réussir ce dont elles ont été incapables jusqu’ici : devancer enfin les Mercedes et Red Bull. Les tifosi, une semaine après la Belgique, les attendront dans cet espoir chez eux, à Monza.
SAINZ EMMÈNE LES McLAREN
Une des performances les plus impressionnantes du GP de Hongrie, quoiqu’à des années lumières d’Hamilton et Verstappen, a été l’œuvre de l’Espagnol Carlos Sainz. Ce jeune homme de 25 ans (il les fêtera au GP de Belgique, le 1er septembre prochain) a de qui tenir puisqu’il est le fils d’un champion du monde dont il porte le nom et le prénom : Carlos Sainz Senior a lui-même été champion du monde en rallyes, ce qui n’est pas rien. Carlos Junior a réussi sur le Hungaroring une performance équivalente à celle accomplie précédemment à Hockenheim. Mais cette fois, sa 5e place a « une tout autre saveur », comme il l’a dit lui-même. Car elle a été décrochée à la force du poignet, sans qu’aucune intervention de la voiture de sécurité (SC) n’ait apporté le moindre chamboulement imprévu à la hiérarchie.
Auteur d’un bon départ, il bondit de sa 8e place sur la grille à la 6e devant son équipier Norris, ainsi que Raïkkonen (toujours aussi redoutable) et même Pierre Gasly – dont la Red Bull a manqué son élan tout comme à Hockenheim précédemment, ce à quoi Verstappen a brillamment échappé, en revanche… Lorsque Bottas fut contraint de changer son aileron avant (5e tour), Sainz hérita de la 5e place. Pour la garder jusqu’au bout ! Lorsque survinrent les arrêts aux stands (28e tour pour Norris et Gasly, 29e tour pour Raïkkonen et lui-même), Carlos ne perdit pas son bien.
Le plus grand bénéficiaire de ces arrêts fut Gasly. Qui de 8e se retrouva 6e au détriment de Raïkkonen et Norris. Après avoir effectué son seul dépassement de toute la course, sur Hulkenberg, qui ne s’était pas encore arrêté, notre Pierre Gasly se retrouva le nez de sa Red Bull sous l’aileron arrière de Sainz… pour y rester jusqu’à l’arrivée !
Sa 5e place permet à l’Espagnol d’occuper désormais de façon confortable la 7e place au championnat (la 1ère des « autres ») avec 58 points, soit 27 d’avance sur son plus proche rival – Raïkkonen, comme il se doit. Sainz ne peut que se féliciter d’avoir été remercié par l’équipe Renault fin 2018. Il y a cédé sa place à Ricciardo. Et McLaren se féliciter d’avoir remplacé Alonso et Vandoorne par Sainz et Norris. Ce dernier étant, alors qu’il n’a pas 20 ans, l’une des plus belles surprises de la saison avec George Russel – qui, chez Williams, a la partie bien moins facile que lui !
COTE D’AMOUR ET.. DE DÉSAMOUR !
En Hongrie, nous avons aimé :
***Hamilton, Verstappen, Sainz ** Vettel, Raikkonen * Norris, Russel, McLaren
En Hongrie, nous avons moins aimé :
°°°Magnussen °° Renault ° Gasly
Classement « Classic Courses » après le GP de Hongrie 2019 :
Nous avons aimé :
20 * Lewis Hamilton - 19 * Max Verstappen 12 * Vettel 10 * Bottas - Leclerc 9 * Sainz 6 * Mercedes - Honda 5 * Norris 3 * Ferrari - Red Bull - La pluie - Raikkonen - McLaren 2 * Renault - Gasly - Ricciardo - Kvyat - Stroll 1 * Albon - Perez - Stroll - Hulkenberg - Circuit Gilles Villeneuve - - Alfa Romeo - Grosjean - Kubiça - Russel
Nous avons moins aimé :
-11 ° Renault - 8 ° Ferrari - Règlement sportif - 4 ° Haas- Vettel - Magnussen - 3 ° Kvyat - Albon - La mensuétude des Commissaires ( Suite accident Gasly - Albon) - 2 ° Giovinazzi - Ricciardo - La sévérité du déclassement des Alfa - 1 ° Le circuit de Melbourne - Grosjean - Stroll - Mc Laren - Alfa-Romeo - La safety car - Gasly