Janvier 2015. Jean-Marie Guivarc’h transposait sur une feuille vierge une émotion que nous fûmes des millions à ressentir.
Il s’appropriait le bleu Beltoise, le faisait sien comme Yves Klein s’était attaché si fort une nuance de bleu qu’il l’avait déposée dans le fameux IKB – International Klein Blue.
C’est, oserons-nous, le Guivarc’h Bleu Beltoise. GBB.
Ce fusain inspiré, catharsis jaillie de son être profond, reposait chez lui, unique, original, oeuvre d’art cristallisant une certaine mémoire des stands.
Janvier 2020. Le cinquième anniversaire de la mort de Beltoise, lié à celle de mon père le même jour d’un siècle antérieur, me poussa à un devoir de mémoire qui, je ne le sais qu’aujourd’hui, ne laissa pas de marbre Jean-Marie Guivarc’h.
Apprenant deux mois plus tard qu’une enveloppe grand format m’attendait à mon ancienne adresse en région parisienne, j’endurai deux heures d’un train régional à la fiabilité plus qu’aléatoire pour la récupérer.
Elle contenait l’objet de cette note, l’original GBB.
Comment dire l’émotion, comment exprimer à Jean-Marie… ?