2 – L’âge d’or du documentaire de sport automobile
Il m’est arrivé une maladie dont je pensais être totalement préservé : j’ai attrapé la manie du collectionneur. C’est assez récent, puisque cela date d’une dizaine d’années environ. Cela m’est tombé dessus sans que je m’en rende compte vraiment. Au début, on ne fait pas attention. On acquiert des vidéos de sport automobile et, petit à petit, l’ensemble commence à prendre de la consistance. Et puis, on s’aperçoit qu’on n’arrive pas à s’arrêter. Il est alors trop tard, la maladie s’est emparée de vous. Jusqu’alors, je considérais de façon un peu narquoise la mentalité du collectionneur. Cela me paraissait le comble de la médiocrité, la marque d’un caractère étriqué, saisi du démon de la possession et de l’accumulation, et devenu obsessionnel. Maintenant que j’ai attrapé cette terrible maladie, je vous demande la plus grande indulgence car, on ne le dira jamais assez, c’est une vie de souffrance et de frustrations. Car ce qui vraiment compte pour le collectionneur, ce n’est pas ce qu’il possède déjà, mais ce qu’il ne possède pas encore.
Une fois que cette maladie est installée, il n’y a pratiquement plus rien à faire. Les médecins sont formels sur ce point. La seule parade qui a été trouvée, c’est une stratégie purement défensive, le « containment » : pour éviter que le mal se développe de façon incontrôlée, il faut le contenir. A cet effet, ma stratégie à consisté à tirer résolument un trait en haut et en bas. Bref, j’ai décidé, une bonne fois pour toutes, de commencer par l’année 1950, et de finir par l’année 1973. A l’extérieur de ces 2 bornes, je ne collectionne rien en matière de vidéos de sport automobile. L’année 1950 vient spontanément à l’esprit : c’est le début du championnat du monde de Formule 1 et le renouveau des 24 heures du Mans (en 1949). Le choix de l’année 1973 a un côté plus arbitraire, mais c’est une bonne année pour terminer. C’est le moment où John Tate range définitivement sa caméra dans un placard, pour les excellentes raisons que j’ai développées dans la 1ère partie. C’est aussi probablement l’apogée en matière de spectacle de sport automobile, aussi bien en Formule 1 qu’en Formule Sport : les voitures sont magnifiques, reconnaissables entre elles au premier coup d’œil, les pilotes sont devenus très professionnels et la marge entre les uns et les autres est devenue infime. Et une fois qu’on a atteint l’apogée, il ne reste plus que le déclin : je pense très sérieusement que le sport automobile a commencé à décliner à partir de ces années 70, du moins dans sa capacité à enchanter et émerveiller le grand public. 1973, c’est aussi l’année de la disparition de Cevert, un coup de poignard qui m’a amené à prendre un peu de distance avec ce sport. Après Siffert, Rodriguez, cela devenait trop dur à supporter. 1973 correspond aussi à l’apogée de la carrière de Beltoise, dont je fus un supporter inconditionnel. Certes, il courra encore en 1974, mais il m’a semblé qu’il n’était plus tout à fait le même après le drame de Watkins Glen. Ce fut un soulagement pour moi quand il mit fin à sa carrière, sain et sauf.
« Jaguar at Le Mans, 1955 » : sans doute le plus beau documentaire jamais produit. L’extrait ci-dessus se rapporte à l’accident de Levegh. On remarque l’image saisissante de Karl Kling, (qui a assisté à toute la scène car il se trouvait 100 mètres derrière Levegh), qui s’arrête au stand complètement abasourdi par ce qu’il a vu.
Un an après la catastrophe de 1955, où il fut directement impliqué, Hawthorn revient au Mans. Ce document, dont je ne connais pas l’origine, est à ma connaissance le plus ancien effectué avec une caméra embarquée. Il est d’une excetionelle qualité. On remarque les travaux considérables qui ont été effectués pour élargir la piste au niveau de la ligne droite des stands pour améliorer la sécurité. Comme on le voit, la piste est ouverte à la circulation. Ce qui suscite les commentaires amusés de Hawthorn après le virage de Tertre Rouge: « Somebody in the way. Come on ! Bikes everywhere. Typical French. »
Cette période 1950-1973 présente un intérêt particulier pour le sujet qui nous occupe ici. C’est la période où ont été produits un grand nombre de films sur le sport automobile, souvent d’un très grand intérêt documentaire. Et parfois même d’une grande qualité cinématographique. De nos jours, on ne produit plus de documentaires sur le sport automobile. D’ailleurs, on ne produit plus vraiment de documentaires, dans le domaine sportif du moins. C’est un genre qui a eu son heure de gloire, à une époque où l’image télévisuelle n’avait pas encore tout envahi. Pourquoi prendre la peine de faire un documentaire alors qu’on peut tout montrer avec la télévision, en direct de préférence ? Et si on veut prendre un peu de recul par rapport au direct, on fait un reportage « bien ficelé » dans une émission de sport. Le reportage télévisé a complètement supplanté le documentaire. Mais il ne l’a pas remplacé. Car le documentaire est un genre en soi, une œuvre cinématographique, avec une mise en scène, une intention, une exigence de qualité qui doit en principe autoriser la commercialisation, ou permettre une promotion efficace.
Pourquoi cette vogue du documentaire sur le sport automobile ? Pour une raison très simple: dans les années 50 jusque dans les années 60 et au début des années 70, il y avait encore quelque chose à montrer que l’on ne pouvait pas voir ailleurs que dans un documentaire. Et cette chose était merveilleuse, étonnante, spectaculaire, esthétique, pleine de sensations et d’émotions. Un boulevard s’est ouvert pour les réalisateurs de documentaires. Pourquoi le documentaire va bien au sport automobile ? Tout simplement parce qu’il est soutenu par une dramaturgie efficace. Unité de temps, de lieu et d’action, c’est la recette du théâtre, et cela s’applique parfaitement à une course automobile. La recette est toujours la même, et elle est immuable. On voit d’abord (acte 1) les bolides arriver dans les camions, les mécaniciens s’affairer sous l’œil des pilotes et des passionnés : on sait qu’il va se passer quelque chose. Et puis (acte 2), dès le lendemain, ce sont les essais où on évalue les forces en présence : la tension monte. Et enfin (acte 3), c’est le jour de la course, l’explosion finale, la délivrance et le dénouement. La durée même du documentaire, environ 25-30 minutes, permet aussi de soutenir l’intérêt jusqu’au bout. La vérité oblige à dire qu’une course automobile, c’est souvent long et parfois monotone, avec une alternance de temps forts et de longues périodes où il ne se passe rien. Le format du documentaire permet de pallier cet inconvénient, et de donner un rythme efficace à la narration.
Qui produit ces documentaires ? Essentiellement des firmes ayant un intérêt direct dans la course automobile, et l’automobile en général : Castrol et BP sont les principaux pourvoyeurs de documentaires durant cette période. Mais il y a aussi les marques automobiles : Jaguar, Mercedes, Vanwall, Triumph Spitfire, Ford, etc.. Curieusement, je n’ai pas connaissance d’un documentaire produit par Ferrari à sa propre gloire. Sans doute, le Commandatore considérait que la seule présence de ses bolides sur les pistes suffisait à sa propre promotion ; en quoi, il avait parfaitement raison : produire un documentaire promotionnel révèle toujours un besoin de « faire connaître » au grand public ; un besoin qui n’était certainement pas ressenti par la marque italienne qui s’adressait à une clientèle riche, triée sur le volet.
Grand Prix de Belgique 1955, par Shell. Bref extrait d’un superbe documentaire où on remarque notamment cette façon de raconter le sport automobile en ce temps là : charmante, bon enfant, exempte de toute technicité.
La liste de documentaires disponibles sur cette période est impressionnante. Et si tous ne sont pas de même qualité, tous (ou presque) valent la peine d’être regardés. Pour une raison assez simple, il me semble : faire un bon documentaire sur une course automobile, ce n’est pas sorcier. Evidemment, il faut connaître son métier de cinéaste, avoir un sens de la mise en scène, connaître (un peu) le sujet. Mais pour le reste, le spectacle est tellement fabuleux et excitant, qu’on ne peut pas se louper, sauf à y mettre vraiment de la bonne volonté. Je précise ici que je ne fais référence qu’à des documentaires produits à l’époque même des courses, et non pas aux documentaires historiques dont j’ai parlé dans la 1ère partie, qui ne sont qu’une compilation d’archives, généralement de médiocre qualité. Cette « contemporanéité » (non, ce n’est pas un néologisme, j’ai vérifié dans le dictionnaire) est très importante car elle permet de situer le film dans son époque : de nos jours, on ne raconte plus le sport automobile comme on le racontait dans les années 50 ou 60. Et ce constat ne concerne pas que le sport automobile. Notre époque est mieux informée, plus exigeante sur la qualité de l’information, et au bout du compte on finit par en savoir trop. Je pense même qu’il y a une surenchère de la technicité qui a envahi les commentaires sportifs à la télévison, où on invite immanquablement un spécialiste (toujours excellent, d’ailleurs) pour nous faire connaître tout ce qu’il faut savoir sur la question. Cela touche tous les sports, et en premier lieu le sport automobile. Les commentaires ont perdu leur caractère enthousiaste, teinté d’une certaine naïveté, des premières années, et c’est bien dommage. J’ai toujours pensé que pour vraiment aimer et admirer, il ne faut pas y voir de trop près. Une trop grande proximité ou familiarité avec le sujet est préjudiciable à l’émotion et l’enthousiasme.
Comment regarder ces documentaires ? Je me permets de vous livrer ma méthode : il faut les considérer comme des livres dans votre bibliothèque. Une fois que vous avez lu un livre qui vous a plu, vous le rangez soigneusement dans votre bibliothèque, avec la ferme intention de ne plus vous en séparer. Et vous ne le relisez pas immédiatement. Le livre est là, immédiatement disponible en cas de besoin, et cela vous rassure. Mais en principe il faut attendre assez longtemps, parfois plusieurs années, pour que l’envie ou le besoin de relecture se manifeste. Je pense que c’est la même chose avec un documentaire sur le sport automobile. On le regarde une fois, et puis il faut l’oublier. Et après un certain temps, en principe assez long, on le regarde à nouveau avec, à chaque fois, le même plaisir de la (re)découverte.
Depuis le temps que je m’intéresse au sujet, je pense avoir fait le tour de la question, et connaître à peu près tout ce qui est disponible et vaut la peine d’être vu. Sauf surprise, je n’attends plus l’arrivée de nouveaux documentaires sur cette période (1950-1973). Je pense qu’on a raclé tous les fonds de tiroirs. Il existe toutefois un site de commercialisation de vidéos de sport automobile (Motor Films Quarterly), animé par le journaliste Doug Nye, spécialisé dans les films rares, et qui arrive de temps en temps à dénicher de nouvaux films. Dernièrement, ils ont découvert un film sur le Mans 1950, d’environ 25 minutes (mais je ne l’ai pas encore visionné, et je n’en connais pas l’origine). Une chose mérite d’être signalée : le documentaire de sport automobile est une affaire britannique, et plus marginalement américaine, sauf très rare exception. C’est à croire qu’il n’y a qu’eux qui savent montrer et raconter le sport automobile. En particulier, les Français n’ont produit aucun documentaire digne de ce nom, à la notable exception de l’ACO qui a produit des films chaque année sur les 24 heures du Mans, mais apparemment sans intention de les commercialiser. Autre chose à mentionner, s’agissant des documentaires britanniques, le commentateur est le plus souvent Raymond Baxter, immense célébrité au Royaume Uni, comparable à celle de Léon Zitrone en France.
Et maintenant, peut-on établir une hiérarchie des films documentaires ? Y en a-t-il qui sont au dessus du lot ? Difficile à dire, mais je dois dire que j’ai toujours eu un faible pour la série « Jaguar at le Mans ». Notamment l’année 1955 qui est un petit bijou. Les prises de vue sont magnifiques, les couleurs très belles. La série, commencée en 1953, se termine en 1958, année où l’écurie connut une véritable déroute après 5 années glorieuses. Bonne joueuse, la marque anglaise a quand même produit un film qui se termine par l’image de l’épave d’une Jaguar sur le bord de la piste, et un commentaire humoristique : « Well, we can’t win everytime ». Dans le domaine de la Formules Sport, toujours très « filmogéniques », je distinguerai aussi les 1000 kilomètres du Nurburgring 1956 (film Castrol), le Tourist Trophy 1955 (film BP), et « Final Victory » sur le Mans 1959 réalisé par John Tate pour le compte de l’écurie Aston Martin.
En ce qui concerne la Formule 1, l’année 1955 est celle où l’on trouve les plus beaux films : notamment le Grand Prix de Belgique (Shell), le Grand Prix de Monaco (David Clarke), le Grand Prix de Grande Bretagne (BP), tous les trois superbes et en même temps très différents. Je signalerai aussi le Grand Prix de Monaco 1957, par Castrol, et aussi le Grand Prix de Reims 1957, par David Clarke. D’un point de vue purement esthétique, on distinguera aussi le film de propagande de Mercedes en 1954 (« Return to Formula One »). Soit dit en passant, c’est fou ce que les caractères nationaux peuvent transparaître. Dans les documentaires britanniques, l’individu (pilotes, chefs d’équipe, mécaniciens) est omniprésent, toujours mis en avant, et de façon très personnalisée. Dans le documentaire allemand – très démonstratif sur la supériorité écrasante de l’équipe Mercedes – l’accent est mis sur la machine et l’esprit collectif. En dehors de Neubauer, pas une tête ne dépasse, même pas celle de Fangio.
Documentaire en deux parties sur le Grand Prix de France 1962 à Rouen (« Rouen Round », par Castrol). Où il est démontré que le format du documentaire (environ 25 minutes) est parfaitement adapté à la narration d’une course automobile. On a le temps de tout raconter, sans aucun temps mort.
Certains films se distinguent par leur originalité. A ce titre, je mettrai au premier rang le très intéressant « The Time Between » qui relate la vie de quatre coureurs automobiles durant la saison 1964 (Innes Ireland, Graham Hill, Bruce McLaren et Mike Hailwood) entre deux grands prix de formule 1. Ce qui nous vaut d’ailleurs un long développement sur les 12 Heures de Reims, le seul film disponible sur cette course très négligée par les réalisateurs de documentaires. Dans le même ordre d’idée, on distinguera « The Speed Merchants », de Michael Keyser, sur la saison de sort prototypes 1972 avec Mario Andretti, Jacky Ickx, Brian Redman, Helmut Marko et Vic Elford, et aussi « The Formula One drivers », d’un certain Claude Du Bosc, produit en 1973 (paru à l’origine sous le titre : « The quick and the dead ») avec Francois Cevert, Peter Revson, Mike Hailwood. L’originalité vient du fait que l’on s’intéresse d’abord au pilote, plus qu’à la course. C’est une tendance marquante du film de sport automobile à partir du milieu des années 60, qui trouve son couronnement dans « Week end of a champion » (1971), de Roman Polansky, vraie oeuvre cinématographique, dont nous a parlé récemment Pierre Mesnard. Ce n’est pas un hasard : les courses automobiles commençaient à être régulièrement diffusées sur les chaînes de télévision, et pour faire découvrir quelque chose de nouveau dans un documentaire, il fallait trouver une autre approche. Dans la même veine, on mentionnera les excellents documentaires de la Télévision Suisse Romande (TSR) sur Jacky Ickx (1969) et François Cevert (1972). Ces deux derniers films sont accessibles sur le site internet consacré aux archives de TSR.
J’ai aussi trouvé intéressant de faire un petit tour de l’autre côté de l’Atlantique pour la période1963–1967, à l’époque où les pilotes de formule 1 ont commencé à sérieusement s’intéresser à la course d’Indianapolis. On est dans un autre monde et, par rapport aux carnets de John Tate et les autres documentaires britanniques des années 50/ 60, on peut sans exagérer parler de choc culturel, nonobstant toute considération sur les différences relatives aux types de course automobile. En comparant les documentaires des deux côtés de l’Atlantique, jamais la fameuse formule de Bernard Shaw n’a été si bien illustrée : « L’Angleterre et l’Amérique sont deux pays séparés par le même langage ». Rien que pour cela, ces documentaires valent la peine d’être regardés, même si on est moins intéressé par le sport automobile aux Etats Unis.
Je sais, en consultant le site Youtube, que des documentaires existent sur cette période 1950-1973 concernant les courses de formule sport aux Etats Unis (notamment les 12 Heures de Sebring), les courses Canam, la série Tasmane. Toutes ces courses furent très fréquentées par les pilotes des circuits européens, et je suis sûr que ces documentaires valent le détour. Je vais sans doute m’y intéresser.
Pour finir, je vous communique ci-dessous la liste des principaux documentaires existants, en indiquant la durée. Encore une fois, je ne pense pas avoir oublié grand-chose, et je ne m’attends pas à de grandes nouveautés dans le futur. Après tout, finir une collection, ne plus rien en attendre, ce n’est pas une mauvaise idée. Et c’est sans doute la seule façon de guérir du terrible mal dont je vous ai fait part au début de ce texte.
René FIEVET
Photos et vidéos @ DR
A suivre:
3ème partie : et la télévision vint …
Liste des documentaires
La plupart de ces documentaires ci-dessous sont encore commercialisés et peuvent être obtenus pour un prix raisonable après une courte recherche sur internet.
FORMULE UN
1950 – “Fangio en Europa” (N/B, 21 minutes, film de propagande argentin, INA) 1950 – GP de Grande Bretagne (couleur, 12 minutes, Motor Films Quarterly) 1951 – GP de Grande Bretagne (couleur, 19 minutes, Motor Films Quaterly) 1951 – GP de France, Grande Bretagne, Allemagne (couleur, 15 minutes, Castrol) 1953 – GP d’Allemagne 1953 (N/B, 21 minutes, BP) 1954 – GP de Suisse 1953 (couleur, 8 minutes, Castrol) 1954 – “Return to Formula One” (N/B, 61 minutes, Mercedes) 1955 – GP de Monaco (couleur, 22 minutes, David Clarke Films Production) 1955 – “Grand Prix Trio ”: Monaco, Pays Bas, Grande Bretagne (couleur, 19 minutes, BP) 1955 – GP de Belgique (N/B, 24 minutes, Shell) 1955 – GP de Grande Bretagne (couleur, 18 minutes, BP) 1956 – “Grand Prix 1956” : toute la saison de Forrmule 1 (N/B, 45 minutes, BP) 1956 – GP de Grande Bretagne (couleur, 15 minutes, Motor films Quarterly) 1957 – GP de Monaco (couleur, 34 minutes, Castrol) 1957 – GP de Monaco et Grande Bretagne (couleur, 20 minutes, Vanwall) 1957 – GP de Grande Bretagne (N/B, 19 minutes, BP) 1957 – GP de l’ACF à Reims (couleur, 27 minutes, David Clarke Films Production} 1957 – GP d’Allemagne (N/B, 19 minutes, Speed Channel) 1958 – GP de Belgique (couleur, 24 minutes, Castrol) 1959 – GP de Monaco et de Grande Bretagne (couleur, 14 minutes, Girling) 1960 – Grand Prix de Grande Bretagne (couleur, 14 minutes, Motor Films uarterly) 1961 – GP de Monaco et d’Allemagne (couleur, 15 minutes, BP) 1961 – GP de Monaco (N/B, 45 minutes, documentaire TV US, chaîne ABC) 1961 – GP de Belgique (couleur, 10 minutes, Smith Industries Films) 1962 – “Rouen Round” : GP de France (couleur, 26 minutes, Castrol) 1964 – GP de Grande Bretagne (couleur, 32 minutes, BP) 1964 – “The Brands Hatch Beat” : GP de Grande Bretagne (couleur, 22 minutes, Castrol) 1967 – Race of Champions à Brands Hatch (couleur, 10 minutes, origine inconnue) 1967 – “First time out : GP des Pays Bas (couleur, 10 minutes, Ford) 1967 – “Nine days in Summer” : toute la saison de Formule 1 (couleur, 34 minutes, Ford) 1967 – “The Ringmasters” : GP d’Allemagne (couleur, 35 minutes, Castrol) 1967 – GP du Canada (couleur, 20 minutes, film canadien d’origine inconnue) 1972 – GP d’Autriche (couleur, 28 minutes, Castrol) 1973 – “If you didn’t win…, you didn’t try”: la saison de Formule 1 du point de vue de l’équipe Lotus (couleur, 60 minutes, John Player Special) FORMULE SPORT 1950 – Le Mans (N/B, 24 minutes, Motor Films Quarterly) 1952 – Le Mans (N/B, 30 minutes, Mercedes) 1953 – “Jaguar at Le Mans” (couleur, 13 minutes, Random Film Productions) 1954 – “Jaguar at Le Mans” (couleur, 29 minutes, Random Film Productions) 1955 – “Jaguar at Le Mans” (couleur, 31 minutes, Random Film productions) 1955 – Le Mans (couleur, 18 minutes, Standard Motor Films) 1955 – Le Mans (N/B. 30 minutes, British Pathe) 1955 – “The Tourist Trophy” (N/B, 24 minutes, BP) 1956 – “Jaguar at Le Mans” (couleur, 27 minutes, Random Film Productions) 1956 – 1000 km du Nurburgring (couleur, 35 minutes, Castrol) 1957 – “Jaguar at Le Mans” (couleur, 28 minutes, Random Film Productions) 1957 – “Weekend at Le Mans” (couleur, 17 minutes, BP) 1958 – “Jaguar at Le Mans” (couleur, 23 minutes, Random Film Productions) 1959 – “Final Victory” : Le Mans (couleur, 29 minutes, film de propagande Aston Martin) 1959 – Le Mans (couleur, 8 minutes, Girling) 1960 – Le Mans (couleur, 22 minutes,Standard Triumph Spitfire) 1960 – “Corvette at Le Mans” (Couleur, 34 minutes, film de propagande GM) 1961 – “Triumph at Le Mans” (couleur, 35 minutes, Standard Triumph) 1963 – “Rover at Le Mans” (couleur, 14 minutes, The Rover Company Ltd) 1964 – “Spitfire at Le Mans ” (couleur, 22 minutes, Standard Triumph) 1965 – “Spitfire at Le Mans” (couleur, 28 minutes, Standard Triumph) 1965 – “The end of the beginning”: Le Mans (couleur, 23 minutes, The Rover Company Ltd) 1966 – “This time tomorrow” : Le Mans (couleur, 34 minutes, Ford) 1967 – “Return to le Mans” (couleur, 17 minutes, Ford) 1967 – BOAC 500 à Brands Hatch (couleur, 10 minutes, Century Film Production) 1968 – Le Mans (couleur, 30, Ferodo) 1969 – Le Mans (couleur, 38, Castrol) 1970 – “1970 – A year to remember” (couleur, 33 minutes, Gulf Oil) 1972 – “The Speed Merchants” (couleur, 1H35, Michael Keyser) Voir aussi la série des films ACO sur les 24 Heures du Mans de 1954 à 1973 (manquent les années 1955 et 1963) consultables et téléchargeables sur INA.fr. Jusqu’à l’année 1962, il n’y a pas de son. Tous ces films ont une durée d’environ 25 minutes. Autres documentaires 1964 – “The Time Between” (N/B, 38 minutes, BP) 1965 – “The Jim Clark Story” (N/B, 26 minutes, Rare Sportfilms inc.) 1969 – “Jacky Ickx: interview à Villars » (N/B, 26 minute, TSR) 1971 – “Week end of a champion” (couleur, 1H20, Roman Polansky) 1972 – “François Cevert” (couleur, 37 minutes, TSR) 1973 – “The Formula One Drivers” (couleur, 1H26, Claude Du Bosc) INDIANAPOLIS: “the British invasion” 1963 – Indianapolis (couleur 30 minutes, Rare Sportfilms inc.) 1963 – “Challenge” : Lotus à Indianapolis (couleur, 25 minutes, Ford) 1964 – Indianapolis (couleur 28 minutes, Rare Sportfilms inc.) 1965- Indianapolis (couleur 30 minutes, Rare Sportfilms inc.) 1966- Indianapolis (couleur 28 minutes, Rare Sportfilms inc.) 1966 – “An invasion of Eagles” : Indianapolis (couleur 25 minutes, Rare Sportfilms Inc.) 1967- Indianapolis (couleur 30 minutes, Rare Sportfilms inc.) 1967- “The quiet revolution” : Indianapolis (couleur 30 minutes, Rare Sportfilms inc.)