Thierry Boutsen
16/12/2024

2 – Thierry Boutsen – Interview : 11 saisons en F1

Nous poursuivons notre entretien avec Thierry Boutsen qui nous entraine avec lui dans ses onze saisons de F1. Un monde aussi passionnant qu’impitoyable mais un monde où l’on rencontre des talents qui font de votre vie une vie d’exception.

Olivier Rogar

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Thierry Boutsen sur Wikipedia

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Monaco 2024 © Olivier Rogar

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Classic-Courses, Olivier Rogar : Et tu prends un billet pour Londres !

Thierry Boutsen : Donc je suis monté dans le premier avion. Je suis arrivé là-bas avec mon casque et ma combinaison. Il m’a mis dans la voiture de Chico Serra. On a fait quelques tours ainsi. Tout était ok, mais il fallait amener de l’argent parce que l’écurie n’en avait pas.

Alors j’ai réuni toute l’équipe en Belgique avec Pierre van Vliet, Jean-Paul Liebert, Eddy den Tandt, Guy de Schepper et Pascal Witmeur. Toute l’équipe d’amis qui m’avait aidé et supporté par le passé,  toute l’équipe de Marlboro aussi. Donc me voilà parti à la recherche de sponsors et on a juste réuni suffisamment d’argent pour faire la première course à Francorchamps.

Thierry Boutsen
Thierry Boutsen – Arrows A6 – 1983 Silverstone © DR

Et puis ça s’est très bien passé à ce qui me concerne, pas en ce qui concerne la voiture parce que j’ai une rotule de suspension qui a cassé en cours relativement vite. Mais bon j’étais dans les temps. J’arrivais bien à conduire, je m’étais adapté tout de suite, même si je ne passais pas le raidillon à fond, mais personne ne le faisait à l’époque. Donc ça s’est très bien passé et j’ai pu faire une deuxième course et puis j’ai signé pour le restant de la saison avec Jackie Olivier et je me suis trouvé très bien dans l’équipe.

CC, OR : Donc comme coéquipier tu avais Marc Surer ?

Thierry Boutsen : Oui c’était Marc Surer. Je ne dirais pas que je le dominais mais j’allais pratiquement plus vite que lui à toutes les séances d’essais et à toutes les courses. Je savais que j’avais une chance. Et que c’était ma dernière chance. Si je loupais cette occasion-là, c’était terminé, j’en étais certain, donc c’est ce qui m’a vraiment motivé à encore donner plus de moi-même pour y arriver.

Thierry Boutsen
Thierry Boutsen – Arrows A7 – 1984 Brands-Hatch © DR

CC, OR  : Ecurie a priori agréable à vivre. Tu y restes assez longtemps. Trois ans et demi.

Thierry Boutsen : Oui trois ans et demi. Avec des hauts et des bas. Le meilleur résultat qu’on ait eu est cette deuxième place au Grand Prix d’Imola. Mais des problèmes de fiabilité, des problèmes de mise au point. On a subi une voiture qui ne marchait pas du tout, la A7 on a dû reprendre la précédente. On a eu aussi la A9 qui ne marchait pas non plus donc on a repris l’ancienne de nouveau. C’est un peu compliqué à ce niveau-là mais ça m’a suffi pour pouvoir démontrer mes qualités et pour être accroché par Benetton qui a été la première écurie qui m’ait payé pour que j’aille courir chez eux.

Thierry Boutsen
Thierry Boutsen – Arrows A9 – 1986 Hockenheim © DR

CC, OR  : Chez Arrows tu fais une saison avec Gerhart Berger. Un sérieux client !

Thierry Boutsen : A l’époque il était inconnu, tout comme moi. Je me souviens avoir gagné la bataille des essais avec lui 13 à 3. Ce dont j’étais assez fier. Ça se passait très bien avec lui. Mais en course on a eu des tas de problèmes. De fiabilité surtout et il est parti dans une autre direction avec Benetton.

Thierry Boutsen
Thierry Boutsen – Arrows A8 – 1985 GP Europe Brands-Hatch © Jerry Lewis-Evans

CC, OR  : En 1987 tu fais aussi le choix de Benetton, une équipe dans laquelle tu t’épanouis complètement.

Thierry Boutsen : Ah c’était une super équipe. A l’époque, en 1987, être chez Benetton, c’était pour moi un grand pas en avant. Il y avait une voiture compétitive. On avait un moteur Ford qui était un moteur d’usine en fait mais ça manquait beaucoup de préparation, de mise au point, de fiabilité. La voiture était très rapide et très agréable à conduire, elle correspondait exactement à mon style de conduite : avoir un bon train arrière et pouvoir gérer tout le reste en sachant que le train arrière est là.

Thierry Boutsen
Thierry Boutsen – Benetton B187 – 1987 Monaco © DR

C’était très enrichissant au niveau technique aussi, j’ai travaillé avec Rory Byrne pendant deux ans. C’était pour moi le meilleur ingénieur avec qui j’ai jamais travaillé et j’ai tout le temps tout le temps, des paroles qui me reviennent, quand je me laisse un petit peu aller, je repense à ça, je vois ce qu’on a fait ensemble. C’était un chemin extraordinaire étant donné la qualité de l’équipe, de la voiture, la qualité, je dirais physique de la voiture. Je ne parle pas du problème de fiabilité qu’on avait avec le moteur de la voiture. Le plaisir de conduire était au rendez-vous à chaque fois.

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CC, OR :  Travailler avec un ingénieur comme lui, est-ce que ça laisse pour toute la vie des réflexes , notamment dans la gestion des problèmes?

Rory Byrne © DR

Thierry Boutsen : Absolument ça aide. En fait ce sont des écoles. Travailler avec des gens qui sont aussi compétents que ça, on apprend énormément. On ne doit pas leur expliquer. On écoute, on écoute, on écoute et les informations rentrent comme ça,  ils comprennent tout de suite le problème qu’on a quand il y a un problème sur la voiture et c’est très intéressant.

C’est une bonne école de vie en fait de travailler avec des gens comme ça parce que c’est mieux que de profs d’université. C’est mieux que tout ce qu’on peut faire d’autre parce qu’on a besoin des résultats le dimanche. Il faut que ça se passe vite et bien. On est à fond tout le temps et ce qui était fantastique dans l’équipe Benetton, c’est que c’était une petite structure, comme une famille en fait et tout le monde était là pour aider tout le monde. Il n’y avait pas de parti-pris, pas de de politique dans l’écurie. Il n’y avait pas tout ça. C’était vraiment une chouette bande de copains qui faisaient de la F1 d’une manière très sérieuse.

CC, OR :  Et tu fais ensuite équipe avec Téo Fabi puis Alessandro Nannini. Flavio Briatore, le futur Team Manager n’est arrivé que plus tard dans l’équipe ?

Thierry Boutsen : Flavio est arrivé là plus tard, en 1989. Le Team Manager était Peter Collins.  Fabi et Nannini avaient deux caractères tout à fait différents. Fabi qui était très introverti, très rapide mais très introverti et puis je lui mettais un coup sur la tête tous les week-ends et il s’est senti un petit peu diminué psychologiquement. Il n’est pas allé très loin ensuite dans sa carrière de pilote de F1. Mais là, à nouveau, pour moi c’était tout ou rien. Soit je le battais lui parce qu’il était reconnu comme un pilote brillant à l’époque soit j’étais à sa hauteur et je devenais coéquipier.

Alessandro Nanini et Thierry Boutsen 1987 Le Castellet © DR

Et Nannini lui complètement extraverti. Un homme extraordinaire, qualités humaines fantastiques,  rigolo mais tellement paresseux, fainéant pour tout ce qui était en dehors de la conduite de la voiture. Il ne venait pratiquement jamais aux briefings, aux essais. « Non , non je vais te laisser faire, de toute façon je vais copier tes réglages donc je n’ai pas besoin d’être là » et il partait boire son café, je ne dirais pas faire la fête mais s’amuser avec ses amis. C’était beaucoup plus important pour lui que de s’impliquer dans la partie technique où il ne voyait pas le jour. Mais très agréable, j’ai passé une année fantastique, on a beaucoup, beaucoup ri à ses côtés.

CC, OR :  Alain Prost m’a dit une fois quand il est intervenu pour la biographie de Patrick Tambay : « Pour être rapide, il faut être heureux » C’est la transition entre Benetton et Williams.

Thierry Boutsen : Ça n’avait rien à voir. Chez Williams tu rentres là comme quelqu’un qui rentre dans une…usine… Je ne dirais pas que tu es un numéro mais tu es moins considéré en tant que pilote que ce que tu devrais l’être. C’est difficile de se sentir bien à l’aise là-dedans. Il n’y a que deux ou trois pilotes qui s’en sont bien sortis comme Mansell par exemple parce qu’il était anglais, parce qu’il avait toute l’Angleterre derrière lui, tout ça. Mais moi petit Belge avec les dix personnes qui vivaient en Belgique et qui me soutenaient dans le sport automobile, c’était pas du tout la même chose, je ne faisais pas le poids à ce niveau-là.

D’autre part quand j’ai commencé chez eux tout marchait super bien. La première séance d’essais, ce qu’on a fait à Rio c’était fantastique mais dans la dernière journée j’ai la suspension qui a cassé dans un virage à 230 km/h. Je me suis retrouvé dans le mur mais un choc absolument effroyable et j’en ai souffert pendant plus de six mois sans rien dire mais j’en ai vraiment souffert.

Thierry Boutsen – Williams FW 12C – 1989 Montreal © DR

Tout mon métabolisme avait changé, il y avait des jours où je me sentais bien, des jours où je ne me sentais pas bien du tout, à cause de cet accident. Il a fallu que je récupère tout cela petite à petit. J’étais beaucoup aidé par Pierre Baleydier qui s’occupait de moi tout le temps, tout le temps, tout le temps pour essayer de me de me remonter physiquement. Ce n’était pas moralement, c’était physiquement mais quand ça ne marche pas physiquement le moral un prend un coup aussi.

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C’était un peu compliqué, j’avais des hauts et des bas tout le temps. J’ai gagné au Canada là c’est une journée où tout fonctionnait, mon corps fonctionnait, la voiture fonctionnait, une bonne osmose, la tête était claire. Mais il y a d’autres circuits ou j’étais un petit peu à côté de mes pompes parce que ça ne marchait pas du tout.

En Australie aussi. C’était un grand prix où il pleuvait tellement fort,  si ça s’était passé quinze jours ou trois semaines avant je n’aurais certainement pas gagné mais là c’était un jour où, de nouveau, tout était réuni en moi physiquement et moralement, mentalement pour réussir et gagner. Là je me suis retrouvé moi ,en tant que Thierry, pas en tant que quelqu’un qui a subi un accident pour lequel il a du mal à récupérer.

Thierry Boutsen – Williams FW 13C – 1989 GP Australie © DR

CC, OR :  Donc l’approche de Williams est telle qu’à un moment vos parcours ne sont plus faits pour continuer ensemble malgré tes trois victoires avec eux.

Thierry Boutsen : Malgré les trois victoires, malgré ce que j’ai pu apporter à l’équipe, malgré tout le développement que j’ai fait pour la voiture avec la suspension active. C’est moi qui ai fait tout ça. De A à Z. D’ailleurs je me suis retrouvé dans le mur plus d’une fois à cause de ça aussi. Une suspension active qui décide à un moment donné de faire comme-ci ou comme-ça lorsqu’on est à 250 km/h dans un virage ce n’est pas drôle.

Mais bon, je l’ai pris comme ça parce que Frank c’est quelqu’un qui a beaucoup souffert de son accident et après son accident il voyait les choses de manière très différente. On avait même parfois l’impression parfois qu’il en voulait à tout le monde d’avoir eu cet accident-là, de souffrir comme il souffrait. Et je respecte ça énormément parce que moi, malgré mes petits problèmes physiques, j’ai quand même pu rouler, bien qu’un petit peu handicapé mais quand je vois ce que lui a eu,  je respecte 100%. Sa condition physique, sa condition mentale aussi qui exigeait de ses pilotes ce qui était parfois inatteignable.

CC, OR  : Il était plus dur que Patrick Head ?

Frank Williams et Patrick Head © Manfred Giet

Thierry Boutsen : C’est très différent. Patrick était un ingénieur mais Franck était un homme qui dirigeait son équipe et il fallait que ça marche. le premier responsable quand la voiture ne gagnait pas c’était le pilote et puis éventuellement la voiture.

J’ai revu Patrick il n’y a pas tellement longtemps. Il y a deux ou trois ans, je l’ai croisé par hasard. Comme ça,  il m’a encore sorti des remarques en disant « mais tu avais mal réglé ta voiture, tu avais mal fait ceci ou cela » parce que Franck lui avait fait du bourrage de crâne à ce niveau-là.

Donc c’était assez spécial et moi ce qui m’a le plus déçu dans l’écurie et ça je l’ai dit et redit, mais c’est quand j’ai gagné le Grand Prix de Hongrie. J’ai fait le podium, la conférence de presse tout ça et je reviens au motor-home et il était vide. Tout le monde était déjà parti. Donc je n’avais plus personne avec partager ça, à part les amis intimes comme Pierre et comme mon épouse à l’époque, je n’avais plus personne pour « célébrer » ou savourer cette victoire et ce n’est que deux ou trois jours après que j’ai reçu un fax de l’écurie Williams, de Frank, disant « Bravo pour la victoire ». C’est tout quoi. Deux lignes…

Thierry Boutsen avec Ayrton Senna et Nelson Piquet- Victoire 1990 GP de Hongrie © DR

CC, OR :  Tu disais qu’il y avait une raison derrière ça ?

Thierry Boutsen : L’avenir était déjà décidé chez eux, c’est sûr. Il y avait un gros sponsor qui exigeait que Mansell soit là et moi je serai mis à la porte parce que je n’avais pas suffisamment de moyens. Mais de nouveau je comprends ça. Je comprends très bien ça. Je l’admets. C’est une équipe qui fonctionne grâce à l’argent qu’elle peut trouver et si un pilote lui permet d’avoir beaucoup plus d’argent qu’un autre ils n’ont pas le choix. A fortiori si le pilote que le sponsor choisit est un bon pilote, il ne faut pas réfléchir très longtemps.

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CC, OR :  A Williams succède donc Ligier chez lesquels tu restes deux saisons.

Thierry Boutsen : Donc je suis après chez Ligier. La première saison a été catastrophique et la deuxième a mieux marché. On a fait du beau travail de mise au point avec Gérard Ducarouge. Et il y avait Frank Derny. On est parti avec une voiture qui ne marchait pas du tout en début d’année pour, de temps en temps, arriver dans les cinq, six premiers aux essais et puis faire quelques bonnes prestations, peut-être pas de résultats mais des prestations, en course. Donc oui, c’était une progression mais l’écurie n’était pas une écurie de premier niveau, ça c’est certain.

Thierry Boutsen – Ligier JS 35 Lamborghini – 1991 © DR

CC, OR :  Les discussions en vue de l’arrivée d’Alain Prost comme pilote chez Ligier pour 1992 n’ont pas dû simplifier les choses.

Thierry Boutsen : Ça a complètement biaisé les choses. C’est aussi là que je me suis rendu compte que la politique jouait beaucoup plus dans cette écurie que le côté sportif.

Il a été décidé de faire une journée d’essais au Castellet où il arrive souvent que l’état de la piste change énormément les performances des voitures. Elles pouvaient aller une seconde et demie plus vite que la veille. Moi j’ai roulé la première journée et Alain la deuxième. Lors de cette journée-là il a donc roulé une seconde plus vite que moi et on a mis tout ça sur le compte d’Alain uniquement. Et puis Alain a dit « Cette voiture marche bien, elle ressemble un petit peu à une McLaren au niveau conduite » etc… Tout le monde a dit « Fantastique ! il faut qu’Alain rentre dans l’équipe ! ».

La séance d’après, à Estoril on a fait exactement les mêmes temps avec les mêmes ennuis, les mêmes problèmes de tenue de route etc. Et Alain a décidé de ne pas venir chez Ligier. C’est à ce moment-là. Mais psychologiquement c’était déjà mal embarqué. Il n’y avait absolument aucune gestion de ce côté pilote, de ce côté humain. Ils voulaient Alain et c’est tout. Et puis les autres c’était finalement « tire-toi de là que je m‘y mette ».

Thierry Boutsen – Ligier JS 37 Renault – 1992 © DR

CC, OR :  Après son année sabbatique on a retrouvé Alain chez Williams en 1993 et toi chez Jordan pour une saison presque complète.

Thierry Boutsen : Chez Jordan j’ai fait dix courses. Mais j’étais tellement handicapé par le fait que la voiture était trop petite pour moi, je n’arrivais pas à la conduire. Le volant touchait mes genoux et on avait dû le relever pour qu’il ne touche pas, ne frotte pas fort contre mes jambes mais je n’avais pas la place pour passer la main au-dessus lorsque je tournais. Donc j’étais obligé de tourner d’une main chaque fois, avec la main du bas en fait. Conduire comme ça, c’est moyen.

Thierry Boutsen
Thierry Boutsen – Jordan 193© DR

Il y a des circuits où j’ai failli risquer très, très gros. Comme à Francorchamps par exemple, comme à Donington où je me suis trouvé en tête à queue dans la descente après le premier droit sans savoir pourquoi. Je n’ai absolument pas senti la voiture parce que j’étais bloqué au niveau des mains au point de ne pas pouvoir tourner. Eddie Jordan m’a dit « On va préparer une coque spéciale pour toi », « On va faire un truc pour toi » etc. Et ce n’est jamais venu. Alors après Francorchamps je me suis dit que ce n’était plus le moment de risquer ma vie à faire des choses comme ça. J’ai autre chose à faire dans la vie.

CC, OR :  Quelle synthèse tires-tu de ces années en F1 ?

Thierry Boutsen : Je vais dire en tant que petit Belge que déjà y arriver, c’est un exploit, y rester dix ans, c’est un autre exploit, gagner des grands prix, c’est un troisième exploit. Et donc je suis absolument ravi de ce que j’ai pu faire, c’est fantastique. Je ne m’étais jamais attendu à pouvoir faire quelque chose comme ça. J’ai eu l’aide de beaucoup de monde, beaucoup de gens m’ont aidé mais je crois que beaucoup de pilotes sont aidés par beaucoup de gens aussi.

Donc je dirais qu’à ce niveau on était sur un pied d’égalité mais l’enthousiasme des amis qui m’ont aidé, comme Pierre van Vliet par exemple comme Jean-Paul Liebert, comme toute cette équipe-là,  comme les sponsors belges comme Louis de Porter par exemple ou Marlboro à l’époque, c’est quelque chose que je n’oublierai jamais. Ça m’a permis de d’y arriver et de,  comment dire, de démontrer mes qualités de pilote et de gestionnaire à ce niveau-là. D’ailleurs on va en parler !….

A suivre…

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