La rédaction de Classic Courses
Eric Bhat
Je suis tombé dans la marmite à 11 ans en assistant au GP de Pau 1968. Les monoplaces hurlaient dans les rues de la ville, ça sentait bon l’huile de ricin. Beltoise fut époustouflant en F2, de même que Jabouille en F3. J’ai été instantanément subjugué ! J’étais encore au lycée quand les journaux ont publié mes premiers papiers. La passion pour la course automobile ne m’a jamais quitté. Quelque cinquante ans plus tard, mon idylle avec l’encre et le papier se poursuit. Elle n’est pas belle, la vie ?
(Jadis rédacteur en chef Grand Prix International, l’Automobile-Magazine, Auto-Plus, Moto-Journal, Auto-live, ex-attaché de presse Renault F1, toujours fan aujourd’hui, lecteur assidu de Classic Courses !)
Richard Dallest
Voitures et chronos… Richard Dallest vit pour eux. Il s’agit ici de pilotage, de flirt avec les limites, de feeling, d’anticipation et de surpassement.
A l’évocation de son nom, les souvenirs surgissent. Une « gueule » à jouer dans un film de Coppola. Un formidable compétiteur en FR, FRE, F3, F2. Seulement il en va de la F1 comme du cinéma, le talent n’ouvre pas forcément les portes de ces univers sans états d’âme. L’ironie du sort tient en une rencontre ou en un incendie…
Richard Dallest nous entraîne avec passion sur les circuits et nous livre ses impressions au sujet des voitures qu’il essaye depuis 2014.
Michel Delannoy
Né en 1944, je fais l’« Ecole Supérieure de Journalisme de Lille » et en 1969 je fonde « Auto Racing » et je rencontre Michel Hommell qui venait de fonder « Echappement ». Je n’avais aucun talent de gestionnaire et lui aucun talent de rédacteur : il a trouvé plus simple de racheter Autoracing pour que je devienne rédacteur en chef d’Echappement. Epuisé, je quitte Echappement, Paris et le sport automobile en 1973.
Il s’en suit une période « textile » , la création de l’école de pilotage Palmyr à Ledenon, l’ importation de voitures et de pièces de course anglaises (surtout les monoplaces Van Diemen). Puis la création des Editions du Palmier où ma première action sera de rééditer « les princes du tumulte », le plus beau livre de course jamais écrit, car j’avais eu la chance de rencontrer par hasard son auteur, un vieux monsieur nommé Pierre Fisson.
Olivier Favre
Le goût de l’automobile est un atavisme familial transmis par mon père, qui l’a manifesté autant à l’échelle 1 que par les Dinky Toys. Mais l’intérêt pour la course est ma spécificité et j’y suis venu très tôt par les miniatures Solido des 24 Heures du Mans, Ferrari 512 M, Matra et autres Porsche 917. Après le jeu sur les tapis est venu le temps de la collection et du modélisme, de l’abonnement à Sport-Auto puis à Auto-Hebdo.
Parallèlement, mes études à Sciences-Po ont confirmé mon intérêt pour l’Histoire et renforcé ma confiance rédactionnelle. Une fois trouvée ma voie professionnelle dans la fonction publique territoriale, j’ai voulu réunir tout cela et écrire sur l’histoire de la course automobile, celle que je n’ai pas vécue, celle que j’aurais aimé vivre. C’est ainsi que j’ai collaboré à Automobile Historique pendant trois ans. Puis sont venus Mémoires des Stands et le magazine Autodiva, qui me permet de garder le contact, précieux pour moi, avec le papier. Et enfin Classic Courses depuis 2012.
René Fiévet
Né en 1952, économiste de formation, René Fiévet vit à Washington DC où il est fonctionnaire international. Dès son plus jeune âge, il a été passionné par les courses automobiles, notamment en lisant les histoires de Michel Vaillant. Il a appris à lire avec « Le pilote sans visage ». Mais vivant à l’étranger dans sa jeunesse, en Extrême Orient et en Afrique, il a plus rêvé le sport automobile qu’il ne l’a vraiment connu. Ce qui arrange bien les choses quand il s’agit d’écrire sur le sujet.
Comme tous les passionnés qu’on rencontre dans Classic Courses, René Fiévet pense évidemment que « c’était mieux avant ». Mais à force de répéter ce qui est pour nous une évidence, on risque de passer pour un vieux con. Alors, pour faire taire les sceptiques, les convaincre que le « c’était mieux avant » n’est pas une impression, ni même une opinion, mais une vérité solidement établie, et vérifiable, il faut transmettre quelque chose de ce passé révolu. Et comment transmettre autrement qu’en écrivant ?
Beaucoup plus que l’aspect mécanique, voire esthétique du sport automobile, ce qui l’intéresse ce sont les hommes. Car c’est par les hommes qu’on approche la vérité, la vérité vraie de ce sport. Il pourrait faire sienne la célèbre formule du grand historien Marc Bloch : « le bon historien ressemble à l’ogre de la légende, là où il flaire la chair humaine, il sait que là est son gibier. »
Pierre Ménard
Illustrateur de formation et passionné de Formule 1, il collabore à la revue Auto-Passion de 1993 à 2001, ainsi qu’à l’annuel L’Année Formule 1 de 1996 à 2013. En 1997, il participera par le graphisme au début de l’aventure Prost Grand Prix.
En 1999, Pierre Ménard produit la Grande Encyclopédie de la Formule 1, aux Editions Chronosports, ouvrage réédité à quatre reprises. Il est également le co-auteur, avec Jacques Vassal, de biographies sur Juan Manuel Fangio, Stirling Moss, Alberto Ascari, Niki Lauda, Ayrton Senna et Alain Prost dans la collection Les légendes de la Formule 1, toujours aux Editions Chronosports. Il a également collaboré à l’élaboration du livre de Jean-Claude Baudier La magie du diorama, aux Editions du Palmier.
En tant que journaliste historique, il écrit dans le magazine Automobile Historique de 2001 à 2005, et depuis 2012 dans Grand Prix. Il a rejoint feu Mémoire des Stands en 2008 et fut associé à l’aventure Classic COURSES dès septembre 2012.
Laurent Missbauer
Passionné de sport automobile depuis son enfance, Laurent Missbauer a eu la chance d’en faire son métier quand les responsables de la Revue automobile suisse l’ont nommé rédacteur responsable de la rubrique sportive en 1985. Après la Revue automobile, il écrit pour différents quotidiens et magazines tout en continuant à courir avec, cerise sur le gâteau, deux participations au Rallye Monte-Carlo en groupe A et une dizaine d’épreuves du championnat d’Europe de la montagne sur une Porsche 911 homologuée en groupe B.
Sa passion pour l’histoire et pour l’automobile l’a ensuite incité à s’intéresser toujours plus aux voitures anciennes. Il a ainsi présidé pendant dix ans le Club Porsche 356 de Suisse. Passionné de Tintin, Laurent Missbauer a coutume de dire, sous forme de boutade, qu’il est devenu journaliste car, enfant, il lisait Tintin et comme ce dernier voyageait tout le temps et ne travaillait jamais, il s’était promis de faire la même chose quand il serait grand !
Laurent Missbauer a rejoint Classic COURSES en 2019.
Jean-Paul Orjebin
Jean-Paul a été un pilier de Mémoire des Stands, comme il est un pilier de Classic Courses. Ne vous fiez pas au fait qu’il roule en anglaise : c’est un passionné, un fou d’Italie, d’Emilie Romagne, de cette terre particulière qui a donné vie à toute cette cette passion autour du Cavalino Rampante. Mais Jean-Paul ne vous parlera que très rarement de voitures. De course. Lui vous parlera du sel de la vie ; de la rencontre avec ces chevaliers qui portent haut les qualités qu’il admire. Courage, talent et humanité. Il vous entrainera là où vous n’auriez pas imaginé pouvoir aller. Vous entendrez avec lui, des hommes dont vous n’auriez pas non plus imaginé pouvoir recueillir les confidences.
Johnny Rives
« Lorsque j’ai été appelé sous les drapeaux, à 21 ans, j’avais déjà une petite expérience journalistique. Un an et demi plus tôt j’avais commencé à signer mes premiers « papiers » dans le quotidien varois « République », à Toulon. J’ai envoyé le dernier d’entre eux (paru le 4 janvier 1958) à Pierre About, rédacteur en chef à L’Equipe. Il m’a fait la grâce de me répondre après quoi nous avons correspondu tout au long de mes 28 mois d’armée. Quand je revins d’Algérie, très marqué psychologiquement, il voulut me rencontrer et me fixa rendez-vous au G.P. deMonaco 1960. Là il me demanda de prendre quelques notes sur la course pendant qu’il parlait au micro de Radio Monte-Carlo. J’ignorais que c’était mon examen d’entrée. Mais ce fut le cas et je fus reçu !
Je suis resté à L’Equipe pendant près de 38 ans. J’ai patienté jusqu’en 1978 avant de devenir envoyé spécial sur TOUS les Grands prix – mon premier avait été le G.P. de France 1964 (me semble-t-il bien). J’ai commencé à en suivre beaucoup à partir de 1972. Et tous, donc, dès aout 1978. Jusqu’à décembre 1996, quand les plus jeunes autour de moi m’ont fait comprendre qu’ils avaient hâte de prendre ma place. C’est la vie ! Je ne regrette rien, évidemment. J’ai eu des relations privilégiées avec des tas de gens fascinants.
Essentiellement des pilotes. J’ai été extrêmement proche avec beaucoup d’entre eux, pour ne pas dire intime. J’ai même pu goûter au pilotage, qui était mon rêve d’enfance, ce qui m’a permis de m’assurer que j’étais plus à mon aise devant le clavier d’une machine à écrire qu’au volant d’une voiture de compétition ! Je suis conscient d’avoir eu une vie privilégiée, comme peu ont la chance d’en connaître. Ma chance ne m’a pas quitté, maintenant que je suis d’un âge avancé, puisque j’ai toujours le bonheur d’écrire sur ce qui fut ma passion professionnelle. Merci, entre autres, à Classic Courses. »
Johnny Rives a encouragé le démarrage de Classic COURSES auquel il collabore depuis le début.
Philippe Robert
Quand le mistral forcit, Philippe Robert a longtemps senti des fourmis dans les jambes, à l’appel de la vague. Mais, aujourd’hui, ce Drômois passionné de planche à voile sait refréner sa passion. C’est pourtant elle qui lui fit dire, à la vingtaine, qu’il vivrait toujours au bord de la mer. Planche, planeur et, depuis deux ans, course automobile. Plaisir du risque calculé, de la montée d’adrénaline, de la pression à gérer : le même goût dans la bouche qu’au début d’une négociation délicate, où le client finit par dire oui, parce que la stratégie commerciale est la bonne et le produit meilleur que les autres. Un hédoniste qui se verrait bien vivre une autre vie, entre copains, sur une île grecque, à pêcher plutôt qu’à bosser. Ce n’est pas de la provocation. Seulement un rêve. « Ma femme m’assure que je ne tiendrais pas quinze jours. » ( Extrait interview Var Matin 14 02 2014) .
Philippe s’est lancé sans expérience dans la compétition historique au volant de son Alfa Romeo 2000 GTV fin 2012 et nous fait partager son expérience depuis 2013.
Olivier Rogar
« Petrol head » ? L’automobile m’a toujours passionné. Les tacots, les goûters au Pub Renault, Saint Antonin à Aix en Provence et enfin le Paul Ricard, m’ont fait passer de Sport-Auto à Auto-Hebdo et l’Equipe. Attrait pour les protos du Mans et les CanAm d’abord. Puis la F1 au cours de cette incroyable saison 1976. Monde aussi inaccessible que fascinant que j’ai fini par tangenter en 1979-80 au Paul-Ricard puis en Angleterre. Quelques photos m’ont amené à collaborer à «Mémoire des Stands» puis, à sa disparition, en 2012, à créer Classic COURSES. Je trouve dans le sport automobile les valeurs de précision, de prise de risques, de rapidité dans la décision dont la maîtrise conditionne une vie « active ».
Jacques Vassal
Avant de devenir un journaliste bien connu dans le domaine de la chanson (américaine, française et du monde entier), et dans celui du sport automobile et de son histoire, Jacques Vassal a été un « enfant dans la course ». Ses premiers souvenirs remontent à 1952 – il n’a alors que 5 ans. – quand son père l’emmène, en Bugatti 57, assister à Montlhéry à un « Grand Prix de France » de Formule 2. Puis en 1953, il assiste à ses premières 24 Heures du Mans et au Grand Prix de l’ACF à Reims. Bien d’autres ont suivi depuis…
En 1985, il entame une collaboration régulière avec Le Fanauto – le mensuel dirigé par Serge Pozzoli – puis en 1989 il devient membre à part entière de la revue Auto-Passion. En 2006, pour le centenaire du Grand Prix de France, il réalise un livre d’or pour le compte de la FFSA. Auteur d’articles historiques dans L’Année Formule 1 de 1997 à 2008 (Chronosports) et, chez le même éditeur, co-auteur avec Pierre Ménard de plusieurs biographies de pilotes dans la série « Les Légendes de la Formule 1 », il a écrit aussi pour le magazine Automobile Historique et depuis 2006, il collabore au mensuel Rétroviseur.
Jacques Vassal a rejoint l’Equipe Classic COURSES courant 2014.
Patrice Vatan
Je suis né à l’automobile entre les jambes de mon père. Mêlés à la poussière soufflée sur la piste de Ain Diab par le vent du large, ce sont des souvenirs quasi post-utérins qui remontent, flashes rouges émis par les Ferrari, les seules auto dont je me souvienne lors du Grand Prix du Maroc 1957, hors championnat mais nullement sans saveur. Vision au ras du sol, comme filmée par Walt Disney lorsqu’il s’adresse aux enfants. Huit ans plus tard une jambe cassée m’envoyait au lit et je dois à la couverture du Sport-Auto de juin 1965 – Jean Guichet sautant dans sa Ferrari 275 P -, que m’avait offert une voisine pour me distraire, ma première vraie émotion automobile à l’état conscient. Même si je devine que grouillaient à l’arrière-plan de mon cerveau les lointaines sensations marocaines à demi-enfouies, que la couverture rouge Ferrari du magazine remontait à la conscience. Tout dans ce Sport-Auto renvoyait aux engins de Maranello. Et c’était parti. C’est guidé, inspiré, mû par un petit bonhomme malingre et claudiquant, Jean-Pierre Beltoise que je parcourrai ce temps sur papier glacé jusqu’en 1969 quand sur une mobylette je ralliais Montlhéry. Grand Prix de Paris : ma première course en spectateur adulte. Je serai toujours un spectateur. L’envie de conduire en course ne m’aura jamais effleuré. D’avoir éprouvé mes premières sensations à l’état d’enfant m’aura sans doute maintenu dans un état d’émerveillement perpétuel, gravé dans le marbre tendre de l’enfance, état incompatible avec la pratique. Le sport automobile, je l’aurai toujours fantasmé, idéalisé, déréalisé. Réservoir à fantasmes que je me voyais mal fructifier, exploiter comme Etienne Moity me l’avait proposé fin 1979 en offrant de me confier la responsabilité des Grands Prix à Autohebdo. S’ensuivirent dix ans d’errance à travers le monde, de circuit en hôtels, de bateaux en avions, soldés par plus de 100 GP vus et une foultitude de courses de F2, F3 et Sport entre 1972 et 1980. Puis la surdose, le rejet, le trou noir. L’arrivée d’Internet chez moi, en 1999, me fit découvrir un site extraordinaire, FORIX, compilateur de données à l’amplitude phénoménale, tenu par un drôle de type vivant aux Açores et ne sortant quasiment jamais de son bureau. Je le contactais et par là-même renouais avec cette vieille passion latente, nullement morte comme je l’avais cru. Je collaborais activement, documentant entre autres par un texte fourni chacune des participations de JPB en F1. On connaît la suite. Mémoire des Stands entre 2005 et 2012, que j’abandonnais dans l’impossibilité, où le manque de motivation à lui donner un modèle économique viable. Dont Olivier Rogar reprenait l’idée dans son excellent Classic Courses auquel je me fais une joie de collaborer.
Patrice Vatan a rejoint l’Equipe Classic COURSES en 2019.
Patrice Vergès
Patrice Vergès a publié son premier article automobile dans la revue Scratch en 1971. Passionné par l’histoire de l’automobile, il a travaillé en tant que pigiste dans une bonne douzaine de titres auto en 40 ans d’activités (Échappement, AutoHebdo, Slick, l’Auto-Journal, l’Équipe, Car and Motors, Option Auto, L’Automobile, le Moniteur Automobile).
Après avoir conduit autour de 1600 voitures, Il publie toujours ses essais de voitures neuves et de collection dans le magazine Youngtimers et sur le site automobile POA auquel il collabore depuis cinq ans. Par ailleurs, depuis 2006, il a publié 18 livres dont 6 sur l’automobile plus 12 thrillers puisqu’il est également romancier. En 2019, il publiera » les plus belles Alfa de route » et un thriller » Monte-Cristo ».
Patrice Verges a rejoint l’Equipe Classic COURSES en 2018.
In Memoriam
François Blaise
Nos lecteurs connaissaient bien François. Il intervenait régulièrement sur Classic Courses et nous faisait profiter de ses souvenirs de passionné qui remontaient aux années cinquante, quand sa sœur Marie-Christine lui avait donné le virus au Maroc.
François était aussi un passionné engagé au service de son sport favori. Pendant trente ans il officia comme commissaire de piste sur les plus grandes courses, Grands prix F1, 24 Heures du Mans, Rallye de Monte-Carlo, … Cela lui avait permis d’approcher certains personnages qui l’avaient profondément marqué. Dont certains avec qui il s’était lié d’amitié : Juan Manuel Fangio, Olivier Gendebien, Wolfgang von Trips, Bernard Cahier, …
En Afrique on dit « quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». Que de souvenirs disparaissent avec François ! C’est pour en « sauver » quelques-uns qu’Olivier Favre l’avait interrogé il y a deux ans : François Blaise : le commissaire se met à table – Classic Courses
Il est décédé en 2021.
Xavier Pequin
Animé depuis toujours par le goût de la compétition et de l’automobile – Il fut l’un des plus jeunes abonnés à SPORT AUTO – il est collectionneur et pilote en VHC. Ardent défenseur de la cause automobile, c’est naturellement qu’il s’implique dans son métier où il conseille et assiste tant les professionnels que les particuliers, dans le domaine des transactions: achat-vente, réparation-restauration, vices cachés, conformité, authenticité…des véhicules. Il participe aux travaux de l’Association des Avocats de l’Automobile, comme à ceux d’autres organisations.
Diplômé de Sciences Po. et d’Etudes Supérieures de Droit privé, il dirige la société C.E.J. AVOCATS ASSOCIES. Il collabore à Classic Courses depuis Avril 2017.
Il est décédé en 2020.